[1.06] Le palmarès de l'année politique 2025
Qui est le MVP de l'année ? Qui est au contraire le maillon faible ? Quelle leçon retenir ?... Mes réponses et mes arguments dans ce bilan d'une année à peine moins instable que la précédente.

Salut !
C’est le sixième épisode de Blocs & Partis ! Le dernier de l’année 2025, l’occasion de faire un grand bilan, sous forme de palmarès. N’hésitez pas à liker et partager la lettre, c’est une grande aide pour moi. Vos retours sont aussi très précieux. D’autant que vous êtes désormais plus de 2 000 à être abonné·es aux chroniques de la Ve République tardive !
Comme chaque fois, la chronique est disponible à l’écrit, mais aussi en podcast. C’est un VRAI PODCAST, c’est moi qui parle, pas une IA, y’a de jolis jingles, on se donne du mal. Alors, si vous préférez l’audio, ça se passe sous le titre ⬆️
Pour rappel, Blocs & Partis, les chroniques de la Ve République tardive, est publiée un jeudi sur deux. Pour celles et ceux à la recherche d’une analyse renouvelée de la scène politique française, de ses dynamiques et de ses métas. C’est aussi ma sélection d’infos ou d’éléments qui ont retenu mon attention et un terrible jeu : « La Carte électorale perdue ». La publication est pour le moment gratuite, mais vous pouvez aussi soutenir mon travail en souscrivant à un abonnement payant.
Le palmarès de l’année 2025
C’est vrai qu’on a été mal habitué·es par 2024, ses quatre chef·fes de gouvernement (une première depuis quatre-vingt-dix ans quand même), sa dissolution surprise, son mois de juin qui nous à toutes et tous fait prendre vingt ans, sa cérémonie d’ouverture des JO - je ne vous en ai pas encore parlé ici, je crois ?… À côté, 2025 parait un poil plus « terne ». Et pourtant. Pour une année sans dissolution, il s’est quand même passé deux-trois choses. Pour y revenir, je vous propose mon palmarès de l’année politique, en onze temps.
L’évènement marquant : la non-censure des socialistes
Les vrais me diront : laquelle ? Et, de fait, la non-censure d’octobre était déjà écrite dans les non-censures du début de l’année. Elles indiquaient déjà que sous la pression, et après avoir fait tomber un gouvernement, le Parti socialiste est très preneur d’arguments même mineurs pour ne pas re-censurer immédiatement. Sauf qu’en janvier-février, le RN ne censurait pas non plus. En octobre, si Olivier Faure avait tourné le pouce en bas, le gouvernement Lecornu II tombait d’entrée.
De plus, comme on l’avait déjà un peu subodoré dans l’épisode 2 de Blocs & Partis, les socialistes ont même voté pour un budget : un événement tout sauf symbolique. Les conséquences de tous ces choix sont encore d’autant plus incertaines que nous ne sommes qu’au milieu du gué budgétaire. Le PS n’est-il pas déjà allé trop loin pour - qui plus est à quelques semaines des municipales - faire tomber n’importe quel projet de loi de finance maintenant ?
Le bon coup : La commission Bétharram
Je l’entends encore dans mon oreille, ce proche de François Bayrou indigné, le lendemain de la première question du député LFI Paul Vannier sur l’affaire Bétharram. Surpris même que des journalistes lui posent une question sur le sujet tant il était convaincu que l’affaire serait oubliée dès la semaine suivante. Cela ne s’est pas exactement passé comme prévu. Les insoumis ont habilement profité d’un Premier ministre qui s’est embourbé tout seul en prenant le sujet par-dessus la jambe. L’opinion ne l’a pas pardonné, et il est clair que c’est un des éléments qui a pesé sur la très faible popularité de François Bayrou tout au long de son passage à Matignon. Dans l’objectif de LFI d’affaiblir coûte que coûte l’exécutif, c’était très bien joué.
Mais ce qui n’aurait pu être qu’un bras de fer cynique s’est transformé en vrai travail parlementaire de qualité et d’utilité publique quand la commission des affaires culturelles et de l’éducation s’est constituée, le 12 mars, en commission d’enquête sur « les modalités du contrôle par l’Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires publics et privés ». On peut regretter les airs de procureur de Paul Vannier lors de l’audition de François Bayrou - dont il était écrit qu’elle ne donnerait forcément rien - mais cela ne doit pas faire oublier le reste des auditions et du travail d’enquête et que le rapport, co-écrit par un insoumis et une macroniste, a été largement approuvé.
L’erreur politique : le vote de confiance de François Bayrou
Sur le papier, demander un vote de confiance est très honorable. A mon sens ce devrait être obligatoire mais, toi même du sais la Ve République, tout ça… Vous vous rendez compte que François Bayrou était le premier chef de gouvernement à la demander depuis cinq ans alors qu’il y a eu, entre temps, deux élections législatives. Mais l’ex-Premier ministre a fait tout à l’envers. Plutôt que de négocier puis éventuellement demander la confiance, François Bayrou a demandé la confiance…pour aller négocier. Cela n’a aucun sens, ni aucun panache.
Surtout que cette décision n’a fait que solder un passage à Matignon franchement risible. Un bilan législatif famélique et extrêmement contestable (certes, il y a eu les projets de loi sur Mayotte, mais aussi la réforme du mode de scrutin municipal de Paris, Lyon et Marseille, et la loi Duplomb…deux propositions de loi), un embourbement dans l’affaire Bétharram, et globalement une perte de crédibilité considérable. Je ne vois pas bien comment les deux dernières semaines de battage médiatique intense sur la dette peuvent sauver un quelconque avenir électoral national du maire de Pau.
La leçon politique : même très minoritaire, le gouvernement gagne toujours
On l’apprend peu à peu depuis 2022, et 2024 a été une année charnière, mais 2025 nous a à peu près tous les jours fait découvrir un nouveau cheat code constitutionnel qui facilite la vie du gouvernement, quand bien même est-il très minoritaire. Mieux encore, le Conseil constitutionnel est là pour valider ou au minimum fermer les yeux sur les exploitations de bugs dans le jeu. « On fait du droit constitutionnel comme on fait du droit fiscal maintenant », déplorait, lors d’une conférence sur la Ve République organisée à l’Assemblée nationale, le constitutionnaliste Benjamin Morel.
Le cas de la loi Duplomb, dont la première lecture à l’Assemblée nationale a été escamotée par le vote d’une motion de rejet préalable…par les députés favorables à la proposition de loi, est un exemple parfait de cette « optimisation constitutionnelle ». C’est pas illégal, mais alors on est bien loin de l’esprit. De même, le choix du gouvernement de serrer très fort les cordons de la bourse sous le règne de la loi spéciale, en janvier et février, a beaucoup joué dans la non-censure des socialistes. Qu’on ait bien à l’esprit qu’en aucun cas oppositions et gouvernement ne sont sur un pied d’égalité dans nos institutions. Être au gouvernement donne des prérogatives considérables, même en situation minoritaire.
L’évènement sous estimé : le double communiqué des écologistes
Sur Terre-2, actuellement, une coalition PS-Les Écologistes-PCF a gagné les élections législatives des 16 et 23 novembre avec environ 220 sièges face à une extrême droite à 180 sièges, 70 du bloc central, 60 LR, 30 LFI et le reste de divers. C’est une projection extrêmement optimiste, mais pas totalement impossible, d’un « bloc à trois » voulu par le PS lors d’une éventuelle dissolution. On avait parlé de sa crédibilité et de ses limites dans le deuxième épisode de Blocs & Partis. Mais il y a eu le double communiqué des Écologistes du 7 octobre.
D’un côté, ils ont appelé à la nomination d’un Premier ministre et d’un gouvernement issu du Nouveau Front populaire avec PS, PCF, L’Après, Debout, Génération écologie et GRS. De l’autre, ils ont appelé à la reformation du NFP en cas de dissolution avec LFI, L’Après, Génération·s et « un représentant du groupe GDR ». Un mouv’ politique qui peut être vu comme l’acmé du non-choix des écolos tout comme une fidélité au NFP. En-tout-cas, il marquait l’échec du PS à convaincre qu’un scénario ressemblant à celui présenté plus haut était crédible et bénéfique pour eux.
Il ne s’agit pas là de rendre responsable Les Écologistes de la « stratégie » que le PS a suivi cet automne. On veut bien croire à la sincérité de la profession de foi parlementaire d’Olivier Faure, et de sa crainte de voir le RN gagner des élections anticipées - une hypothèse absolument pas certaine, mais évidemment sur la table. Mais le tableau n’est pas complet si on n’y ajoute pas que le PS a aussi eu très très peur de se retrouver tout seul.
La meilleure performance politique : Sébastien Lecornu
Celle ou celui qui a parié le 7 octobre à 9h50 sur le fait qu’un gouvernement Lecornu ferait passer par un vote, sans 49.3 et dans les délais un PLFSS a du gagner beaucoup d’argent. Bien sûr, c’est pas terminé, mais il a réalisé un tour de force. En prenant enfin conscience qu’il n’était pas majoritaire, en adoptant une position plus humble et en faisant enfin une vraie concession : la suspension de la réforme des retraites. On peut discuter de l’ampleur ou pas de la concession, qui est aussi une concession du PS dans une assemblée qui - rappelons-le quand même - est majoritairement pour l’abrogation pure et simple de la réforme Borne. Mais c’était le pas à faire.
Il n’a pas adopté cette posture par bonté d’âme, il y a été en partie acculé par son extrême faiblesse politique après sa démission rocambolesque. Il a profité d’un PS disposé à la non-censure, comme on l’a déjà expliqué. Et aussi malgré tout parce qu’en aucun cas dans la Ve République un premier ministre faible n’est aussi faible que les oppositions. Un gouvernement, même minoritaire, a beaucoup de pouvoir, on l’a vu. Ma question maintenant c’est comment il va s’y prendre pour le budget de l’Etat ? Va-t-il réussir à tordre le bras du PS en lui faisant payer sur le PLF le coût du « sucré » du PLFFS ?
Le maillon faible : Bruno Retailleau
L’homme a une bonne partie de l’année été un candidat crédible dans la catégorie précédente. Mais, mais, mais… ça va très vite la politique ma bonne-dame. Comme président du principal groupe du Sénat, Bruno Retailleau était depuis longtemps un joueur clé de notre vie politique, mais médiatiquement plutôt secondaire. Tout a changé en septembre 2024 quand il est nommé ministre de l’Intérieur. Le poste rêvé de tout leader de la droite depuis que Nicolas Sarkozy y a forgé sa geste présidentielle. À longueur d’interviews, de portraits élogieux, de sondages favorables, Beauvau a transformé Bruno Retailleau en homme d’État et même en présidentiable - le mot est lâché ! On en était même à se demander quel était le meilleur moment pour démissionner et en faire une rampe de lancement.
Son élection à la présidence de LR laissait peu de place au doute. Sa victoire était si énorme qu’elle aurait suscité dans bien des pays le départ de son adversaire, Laurent Wauquiez. Ce ne fut pas le cas et c’est quand doute en partie à la pression que lui a mis le chef des députés LR que Bruno Retailleau n’a pas n’a pas résisté en publiant le 5 octobre le tweet qui va précipiter la chute de Lecornu I et la sienne. L’homme d’État n’avait finalement pas tant de sang-froid. Le président de LR traîne depuis son seum d’interviews en interviews. Mais qu’il se rassure : comme pour Laurent Wauquiez, on a jamais définitivement perdu dans notre vie politique.
La révélation de l’année : Manuel Valls
Oui, nous parlons bien du Manuel Valls déjà député en 2002, ministre en 2012, Premier ministre en 2014, deux fois candidat à une primaire présidentielle majeure. Mais une des personnalités politiques les plus controversées, en errance depuis 2017, s’est rebâti une crédibilité avec son passage au ministère des Outre-mer. D’un point de vue strictement parlementaire, j’avoue avoir été impressionnée par certaines des prestations du ministre quand il a eu l’occasion d’être au banc, notamment lors de la niche socialiste de janvier. Il a d’autant plus détonné que les performances de ses collègues étaient bien souvent passables.
En rocardien d’origine qui connaît ses fondamentaux, il a aussi et surtout redressé la barre sur un dossier néo-calédonien extrêmement mal embarqué en ramenant tout le monde autour de la table. Certes, il a essuyé un échec début mai avec un projet d’accord extrêmement ambitieux. Mais que serait-il advenu si le président de la République, entre autres, n’était pas intervenu ? Quelques semaines plus tard, l’accord de Bougival est la conséquence (directe ?) de l’intervention présidentielle, mais son avenir est incertain. Manuel Valls a finalement quitté le gouvernement avec la chute de Lecornu I. Comme une source du Monde l’indiquait dès le mois de mai, on peut se demander si ceux qui ont échoué avant lui avaient vraiment envie de le voir réussir sur ce dossier.
Un moment positif : la loi sur le consentement
Le vote du PLFSS est-il un modèle de compromis ? Mouais : on a dit tout ce qu’on pensait du « parlementarisme sauvage » dans le deuxième épisode de Blocs & Partis. Et puis de toute façon le Parlement n’a pas vraiment les moyens de construire son budget. Il y a pourtant bien cette année un cas exemplaire de compromis parlementaire : la loi sur le consentement. Une proposition de loi, donc d’initiative parlementaire, construite de manière transpartisane et adoptée à l’unanimité des député·es du champ républicain (l’extrême droite a voté contre).
« L’histoire se souviendra peut-être que dans le tumulte et l’agitation d’une Ve République à bout de souffle, les droits des femmes furent l’une des dernières citadelles du travail transpartisan », a lancé en introduction de son discours lors du vote définitif à l’Assemblée la députée écologiste de Lyon Marie-Charlotte Garin. Avec Véronique Riotton, députée macroniste de Haute-Savoie, elles ont été les deux chevilles ouvrières d’un travail de deux ans discret mais sérieux, basé sur des expertes, jamais loin des associations de terrain pour un vrai progrès social : oui, bravo ! Qu’on s’en inspire.
Le dossier chaud à surveiller : la gauche dans les petites villes aux municipales
Bien sûr, si la gauche perd Paris, Lyon et Marseille en mars, la perception médiatique des élections municipales ne pourra être que celle d’une défaite. J’aurai néanmoins tendance à penser l’enjeu le plus important pour la gauche est de renaître dans la France des petites préfectures et des sous-préfectures, où elle s’est considérablement affaiblie depuis 2014. On l’a vu ces dernières années, les voix de gauche ont eu tendance à se concentrer très fortement dans les grandes métropoles, et plus encore dans les centres de ces grandes métropoles.
Or, c’est un problème en vue des élections législatives. La gauche est outrancièrement forte dans les zones précédemment décrites, mais ça ne peut jamais faire une majorité de sièges. Dans bon nombre de circonscriptions pas si rurales, mais pas tant urbaines non plus, détenir la ville de 15 000, 20 000, 40 000 habitant·es du coin peut être un « game changer » pour le gain d’un siège. Gagner ces villes doit aussi pousser la gauche à ne pas passer son temps qu’à chouchouter son électorat ultra-urbain (qu’elle doit cependant garder, hein) mais aussi à tenir un discours qui puisse susciter un peu d’attention hors des métropoles, chez une population qui se construit d’ailleurs parfois contre celles-ci. Un défi immensément compliqué, mais qu’il est urgent d’au moins engager.
Une suggestion de lecture : pour Emmanuel Macron, les voeux d’Emmanuel Macron du 31 décembre 2024
On ne va pas feindre la surprise : quand le président a annoncé lors de ses derniers voeux qu’il nous demanderai en 2025 « de trancher » certains sujets qu’il venait d’aborder, nous sommes probablement nombreu·ses à nous être dit qu’on allait attendre et voir. Pas manqué : il n’y a ni eu dissolution, ni eu référendum…ni présidentielle anticipée. Mais ça, on peut imaginer qu’Emmanuel Macron ne l’a jamais eu en tête.
Un des « prix » vous révulse ? Au contraire, vous approuvez ? N’hésitez pas à laisser un commentaire ou liker cet épisode !
Rendez-vous
Ce soir, jeudi 18 décembre, à 20 heures, j’organise un live sur ma chaine Twitch avec plusieurs consoeurs et confrères journalistes politique pour faire, en plus grand encore, le portrait de l’année que s’achève. Lucie Alexandre, de Libération, et Emilio Meslet, de L’Humanité, nous donneront leur palmarès à eux.
Soyez au rendez-vous, ce soir jeudi 18 décembre, à 20h, sur ma chaine Twitch.
La Carte électorale perdue : devinez la ville à ses urnes
Saurez-vous reconnaître quelle ville se cache derrière les résultats des onze élections présidentielles de la Ve République ? Le principe est simple, la réponse beaucoup moins.
Une règle : on ne cherche que des préfectures ou sous-préfectures. Ce qui nous permet déjà de limiter les réponses possibles, de bien quadriller le territoire et d’avoir des très grandes villes et des toutes petites.
Cette semaine, un indice : est né ici un homme clé dans la vie d’un chef de gouvernement. Vous avez cette fois trois semaines pour trouver, Blocs & Partis faisant relâche pendant les vacances.
Une idée de la réponse ? Envoyez-la-moi à blocsetpartis+jeu@gmail.com. Solution bien sûr dans la prochaine newsletter.
La solution du 4 décembre // Vu le nombre de bonnes réponses c’était plutôt facile. Une ville qui se droitise fortement dans les années 1970-1980, et même s’extrême droitise. Le score de Zemmour est aussi un indice. Nous sommes dans le sud-est. Mais la courbe Le Pen est assez contre-intuitive... Et le score de Mélenchon les dernières années n’est pas si mauvais non plus : il s’agit d’une grande ville. Le très faible écart du second tour en 2022 élimine Nice. Nous étions donc à Toulon.
Simon Billouet a trouvé le premier la bonne réponse cette semaine, troublant la domination de Valerio Motta, qui gagne tout de même un point. Ont aussi trouvé : Nicolas Fert, Antoine Mire, Paul Stuckle, Julien Robin, Arthur Nicolas, Paul Berthelot, CinqCentSoixanteDixSept, Philippe Delepierre, Guillaume Mereb, Bruno Carrère, Noé Allouche, Arthur Peregrin, Gabin Bru, QMA, Pierre Terry, athe_red, Bastien Briand, Nicolas Bousquet, Sulio Barret-Marhic, Louis Lepouifle et Jean-Philippe Derosier.
A l’occasion de cette dernière lettre de l’année, je veux saluer les trois personnes qui sont les seules à avoir trouvé les cinq bonnes réponses jusque là : Valerio Motta, qui est le premier du classement avec 11 points, et ses deux dauphins Nicolas Fert et Antoine Mire, avec 5 points.
Les données utilisées proviennent du ministère de l’Intérieur et de J. Cagé et T. Piketty (2023) : Une histoire du conflit politique. Élections et inégalités sociales en France, 1789-2022. Le Seuil.
C’est tout pour moi cette semaine. Attention : vacances de Noël obligent, la newsletter ne revient que dans trois semaines. Je vous donne rendez-vous jeudi 8 janvier 2026 pour le septième épisode de Blocs & Partis. D’ici là, je vous souhaite de joyeuses fêtes.
Électoralement vôtre,
R. G.-V.






